Les quatres saisons Québécoises

    • Mars ; Dans le silence des forêts québécoises, les érables somptueux se réveillent doucement de leur hiver. Alors que la température repasse du côté positif du mercure, les arbres reprennent vie et pompent leur sève, si précieuse, qui nous donnera le fameux sirop d’érable québécois.
    • Avril ; les acériculteurs ont du travail. Après deux ou trois semaines intenses de récolte, il faut embouteiller et préparer les expéditions. Le paysage en campagne est toujours immaculé, mais déjà dans les villes, la neige tire sa révérence. On retrouve un peu de verdure dans le parc du Mont Royal à Montréal, enfin les québécois pourront sortir le bout de leur nez (dévêtu de laine).
    • Mai ; Comme l’a dit Corneille, « le plaisir se goûte au sortir du supplice ». Peut-être que les termes sont forts, mais comment exprimé ce sentiment de plénitude, alors que le mot « vivre » prend tout son sens devant une tasse de café, au soleil, en terrasse au mois de mai à Québec. La ville est en pleine effervescence, pour reprendre Joe Dassin, « on dirait que les gens sortent de la terre ».
    • Juin ; En France, alors que l’été est bien installé, le soleil rayonne timidement chez nos cousins nord-américains. Il fait chaud en journée, mais les nuits restent fraîches. ça sent le barbecue à chaque coin de rue, on traîne un peu sous les étoiles après le souper. Le 24 juin c’est la Saint Jean Baptiste, la fête nationale du Québec. Au-delà d’une fête religieuse, dans les années 1960 et 1970, la Saint-Jean est devenue un des symboles de l’affirmation nationale québécoise.

    • Juillet ; L’immense terrain de jeu, qu’est la nature du Québec, s’offre à vous ! Lors de vos randonnées, il y a de fortes chances qu’un ours noir ou un orignal vous observe… Pas si loin de là, en ville, c’est le Festival d’été de Québec . C’est l’événement musical extérieur le plus important au Canada. Pendant 11 jours, plus de 1 000 artistes et environ 300 spectacles musicaux et en arts de la rue sont offerts sur une dizaine de scènes extérieures et intérieures de la belle ville de Québec.
    • Août ; « Y fait chaud, ostie qu’y fait chaud !! » Paroles de Lisa Leblanc, chanteuse acadienne, qui retranscrit très bien l’été au Québec ( et au Nouveau Brunswick d’ailleurs ). Dans sa chanson intitulée « Y fait chaud » elle nous parle de toute l’ironie des saisons québécoises qui passent d’un extrême à l’autre. Malgré la chaleur, les « maringouins », et autres moustiques en grand nombre, on profite d’un petit matin à la pêche, d’une sieste sur les plaines d’Abraham et des nombreux barbecues entre copains !
    • Septembre ; Quel calme et quelle douceur de vivre ! La fête incontournable qui annonce la fin de la saison estivale c’est « l’épluchette de blé d’inde » . Cette fête se déroule en plein air et consiste à éplucher des épis de maïs doux avant de les consommer bouillis, généralement avec du beurre et du sel ou du poivre. Cette fête, originellement une corvée, remonterait à l’époque de la Nouvelle-France, durant laquelle le maïs était cultivé comme céréale essentielle à la subsistance des colons. Aujourd’hui c’est une sorte de fête des récoltes.

    • Octobre ; Qui n’a pas entendu parlé de l’été des Indiens ? Plus généralement visible au mois d’octobre, les couleurs flamboyantes de l’été des Indiens, phénomène climatique aléatoire, peut durer quelques jours ou plus d’une semaine ou ne pas arriver du tout. D’un point de vue historique, l’hypothèse probablement la plus plausible est que les Indiens nomades profitaient de ce temps clément et sans précipitations pour terminer leurs récoltes, garnir leurs habitations de provisions et se préparer en vue de l’hiver. Ils fermaient leurs campements d’été près des cours d’eau et remontaient vers leurs territoires en forêt où la chasse au grand gibier les occuperait pendant la saison froide.
    • Novembre ; Les premières gelées, les premiers flocons. Vous apercevrez certainement des centaines de milliers d’oies blanches et d’outardes, faisant escale au bord du fleuve avant de repartir vers la Floride. Pour les amateurs, il est aussi encore temps de s’aventurer dans le nord , et traquer du gros gibier. Au Québec, vous pouvez chasser le cerf, l’orignal, ainsi que l’ours noir.
    • Décembre ; Le Québec enfile son manteau d’hiver, dans les cours des maisons, les patinoires remplacent les piscines. On rêve déjà des montagnes enneigées et des pistes de ski. Bien sûr, il y a les fêtes de fin d’année qui arrivent à grand pas, vous trouverez dans le vieux Québec un charmant village de Noël, pour flâner et faire vos achats. Qu’il est agréable de se confiner chez soi, quand la nature toute entière autour de vous s’endort paisiblement.

  • Janvier ; La saison d’hiver bat son plein, des tonnes d’activités s’offrent à vous ! Pour les amoureux de glisse, les stations ne sont jamais loin de la ville. Si vous cherchez la grande aventure, pourquoi ne pas partir en excursion skidoo ou en chien de traineau !! A Québec, sur les plaines, on fait du ski de fond, de la raquette, du patin à glace et bien sûr de la luge ! Habillez-vous chaudement et profitez de l’hiver en plein air !
  • Février ; « Y fait frette ! » , mais pour se réchauffer on a le Carnaval d’hiver de Québec ! Grand événement familial dans la ville de Québec où se monte un château de glace et les plus belles sculpture sur glace ou sur neige. On profite de la musique folklorique locale en dégustant un caribou (vin chaud fortifié). Après une journée dehors, laissez-vous promener dans les nombreux bars et pubs de Québec où vous aurez de grandes chances d’assister à un concert, de jazz, de rock … Les québécois sont des musiciens hors pair !!!

En résumé, le Québec se déguste à toutes les périodes de l’année !